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Dans la continuité de son titre, très bien choisi, Postorino nous a écrit un roman plein de poésie.
C’est vrai, il y a la guerre à Sarajevo en trame de fond, et des orphelins au premier plan, et pourtant, c’est un roman bourré de tendresse, avec des personnages très attachants. On suit Nada, Omar, et Danillo, dans un genre de triangle amoureux forgé par le manque, alors qu’ils quittent leur pays pour être recueillis par l’Italie et qu’ils continuent à vivre et à grandir. On les suit longtemps, jusqu’à ce que la guerre soit finie, et que les blessures se referment.
C'est un roman pas comme les autres - c'est le récit d'une femme amoureuse avant tout. Obsessionnelle? Sur les bords.
La narratrice ne parle et ne veut parler que de son mari. elle gravite autour de lui, ne pense qu'à lui, calcule chacun de ses gestes pour lui. C'est un amour intense, qu'on lui envirait presque s'il n'était pas aussi destructeur aussi. Parce que notre narratrice, dans son amour, doute constamment. Elle est blessée rapidement par un manque d'attention, et puni en retour en éloignant son affection, et c'est fascinant.
C'est un livre qui nous invite à le relire, qui nous
murmure à l'oreille lorsque l'on dort, que peut-être nous avons manqué un détail, peut-être il y a plus que cela entre les lignes.
Six nouvelles qui donnent envie
Six nouvelles par six femmes incroyables. Des nouvelles fortes, drôles, pleines de tendresse et surtout (vous l’aurez deviné) de désir. Ce sont des femmes qui nous parlent, elles savent ce qu’elles veulent et ne s’en excusent pas. Elles sont tellement bien écrites qu’on les entend comme si elles nous parlaient, à nous, à l’oreille ou en face, avec franchise. Et ça donne envie. Ça donne envie de sexe, mais aussi d’écrire, de parler, de rire, de s’affirmer. Ça donne envie, voilà tout.