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À découvrir
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C'est l'histoire d'une jeune fille vivant dans l'Ohio qui s'acoquine avec un homme d'origine indienne. De leur union, va naître quelques enfants dont on va suivre la destinée. Betty est l'une de ces enfants. Cette petite idolâtre son père, qui lui enseigne, ainsi qu'à ses autres enfants, les légendes indiennes et le respect de la nature. Elle tient physiquement plus de son père que ses frères et sœurs, et, à cause de cela, subit d'avantage de racisme. Betty est cette petite Indienne que l'on va suivre depuis l'enfance avec ses joies, ses désillusions, et ses apprentissages, notamment sur la place de la femme dans la société. Un roman épais qui se lit facilement grâce a un écriture très fluide ponctuée de passages poétiques.
Le jeune narrateur passe son été à la plage a observé les familles. Alors que lui-même vit avec sa grand-mère, dont il a honte en public malgré l'amour qu'il lui porte, et sa tante, qu'il qualifie de monstrueuse, il fantasme les autres familles. Le héros les imaginent parfaites et aimerait en faire partie. Baptiste, un jeune garçon, en vacances lui aussi, va lui proposer de tuer des méduses. Le narrateur se sent grâce à cela intégré dans un jeu dit 'de garçon' et Baptiste va alors devenir un idéal pour ce jeune héros en quête d'identité. Un beau roman sur les questionnements de l'enfance qui se lit d'une traite sur la plage ou au bord d'un lac.
A lire
Laurence (de l'eau rance) est la deuxième fille de la famille. Après sa sœur Claude, naît donc cette petite fille, encore une. Que l'on ne s'inquiète pas, c'est bien aussi une fille. Elle déçoit déjà dès sa naissance. Laurence voit son enfance et son adolescence ponctuée de petites phrases insidieuses sur son sexe dit faible. Elle se construit avec ça, des schémas qui sont répétés, enseignés et finalement assimilés. Une très juste autofiction sur le rôle des femmes et des filles, sur la portée du langage et des mots dans l'éducation. Une fois encore, Camille Laurens décrit la pensée des femmes et les sentiments avec justesse.