En cours de chargement...
La sensation a une place importante dans la psychanalyse d'aujourd'hui, dans les cures d'enfants, le travail des psychosomaticiens, les traitements des patients dits "difficiles", dans l'exploration des traumas, l'élaboration des addictions, etc... Dans la clinique, la sensation a désormais trouvé sa place, et le recours aux sensations s'impose comme mode de communication à l'analyste. Qu'en est-il dans le champ de l'élaboration métapsychologique ? N'est-il pas temps d'inciter les psychanalystes à s'atteler à une réévaluation du statut de la sensation à laquelle Freud fait pourtant constamment référence du début à la fin de son oeuvre ?