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Il concentre à lui seul tout l'opprobre des architectes : il a détruit le paysage des campagnes et des banlieues, pousse sans égard pour son environnement, génère des déplacements et des infrastructures énergivores, flatte le narcissisme et l'égoïsme de ses propriétaires ; kitsch, il n'a ni les qualités des architectures sans architectes que célébrait Rudofsky ni celles qu'un bon architecte est susceptible de lui offrir.
Vous l'avez reconnu, c'est le rêve des Français, ce pavillon que les pages de d'a et son atrabilaire éditorialiste ne cesse de vilipender depuis des années. Mais ces petits "mon-chez-moi" sont là par millions et l'on imagine difficilement une politique de type ANRU finançant leur destruction. Les réquisitoires - et encore moins notre condescendance - n'ont jusqu'à présent pas permis d'endiguer ce déferlement.
Le temps ne serait-il alors pas venu de poser un regard, si ce n'est bienveillant, au moins libéré de tout jugement esthétique ou moral ? Car le plus sûr moyen