Recherches sur la philosophie et le langage N° 13
Simone Weil et les langues
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- Nombre de pages305
- PrésentationBroché
- Poids0.445 kg
- Dimensions14,5 cm × 20,5 cm × 1,2 cm
- ISBN2-7116-8259-5
- EAN9782711682591
- Date de parution01/01/1991
- ÉditeurVrin
- PréfacierAndré A. Devaux
Résumé
Dans ce numéro des Cahiers, paraissent les différentes interventions concernant le thème du langage et des langues chez Simone Weil. L'importance et l'impact de sa pensée mystique négative à hauteur des souffrances de notre temps, occulte parfois son envergure spécifiquement philosophique. Simone Weil conçoit une théorie du langage qui donne aux mots un pouvoir exorbitant, absolu, aussi bien maléfique que bénéfique.
Aussi a-t-elle pour préoccupation essentielle la justesse des termes dans tous les champs du savoir surtout poétique, historique et politique et développe-t-elle une conception originale du langage mathématique, privilégiant la géométrie grecque et critiquant avec force l'algèbre moderne. Helléniste, sanskritiste, fascinée par les grands textes anciens, elle met au point une méthode étonnante de traduction qui permet, par la contemplation de la matérialité littérale du corps des mots dans leur étrangeté radicale, une transfusion de sens vivant, à travers les distances spatiales et temporelles.
Simone Weil parvient à unir les deux extrêmes puissamment contraires de l'évidente magie du verbe, et de l'absolu du silence.
Aussi a-t-elle pour préoccupation essentielle la justesse des termes dans tous les champs du savoir surtout poétique, historique et politique et développe-t-elle une conception originale du langage mathématique, privilégiant la géométrie grecque et critiquant avec force l'algèbre moderne. Helléniste, sanskritiste, fascinée par les grands textes anciens, elle met au point une méthode étonnante de traduction qui permet, par la contemplation de la matérialité littérale du corps des mots dans leur étrangeté radicale, une transfusion de sens vivant, à travers les distances spatiales et temporelles.
Simone Weil parvient à unir les deux extrêmes puissamment contraires de l'évidente magie du verbe, et de l'absolu du silence.
Dans ce numéro des Cahiers, paraissent les différentes interventions concernant le thème du langage et des langues chez Simone Weil. L'importance et l'impact de sa pensée mystique négative à hauteur des souffrances de notre temps, occulte parfois son envergure spécifiquement philosophique. Simone Weil conçoit une théorie du langage qui donne aux mots un pouvoir exorbitant, absolu, aussi bien maléfique que bénéfique.
Aussi a-t-elle pour préoccupation essentielle la justesse des termes dans tous les champs du savoir surtout poétique, historique et politique et développe-t-elle une conception originale du langage mathématique, privilégiant la géométrie grecque et critiquant avec force l'algèbre moderne. Helléniste, sanskritiste, fascinée par les grands textes anciens, elle met au point une méthode étonnante de traduction qui permet, par la contemplation de la matérialité littérale du corps des mots dans leur étrangeté radicale, une transfusion de sens vivant, à travers les distances spatiales et temporelles.
Simone Weil parvient à unir les deux extrêmes puissamment contraires de l'évidente magie du verbe, et de l'absolu du silence.
Aussi a-t-elle pour préoccupation essentielle la justesse des termes dans tous les champs du savoir surtout poétique, historique et politique et développe-t-elle une conception originale du langage mathématique, privilégiant la géométrie grecque et critiquant avec force l'algèbre moderne. Helléniste, sanskritiste, fascinée par les grands textes anciens, elle met au point une méthode étonnante de traduction qui permet, par la contemplation de la matérialité littérale du corps des mots dans leur étrangeté radicale, une transfusion de sens vivant, à travers les distances spatiales et temporelles.
Simone Weil parvient à unir les deux extrêmes puissamment contraires de l'évidente magie du verbe, et de l'absolu du silence.