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Pendant très longtemps les institutions recevant des personnes en situation de handicap, ont, soit fermé les yeux sur des réalités qu'il valait mieux ignorer, soit fait stériliser leurs pensionnaires. Elles ont également pu édicter des règles strictes interdisant toute sexualité entre les murs de l'institution, ne se posant alors pas du tout la question de l'affectivité. Plus tard, elles ont pu mettre toutes les femmes sans leur demander leur avis, sous traitement anticonceptionnel ou bien laisser des préservatifs à disposition de chacun.
Chacun aménageant la gestion de l'établissement et ses règles de vie à sa façon. Il semble que notre époque commence à sortir de cette ambivalence et de ces ambiguïtés et à s'interroger réellement. C'est un bon signe mais beaucoup de progrès restent encore indispensables. Les quelques pages de ce dossier se veulent une modeste contribution à cette réflexion.