Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
Ecrite avec simplicité sur des questions difficiles, cette revue s'adresse à tous ceux qui croient en l'avenir d'une société humaine. Elle s'adresse...
Lire la suite
19,82 €
Neuf
Expédié sous 2 à 4 semaines
Livré chez vous entre le 8 octobre et le 22 octobre
En librairie
Résumé
Ecrite avec simplicité sur des questions difficiles, cette revue s'adresse à tous ceux qui croient en l'avenir d'une société humaine. Elle s'adresse autrement dit à ceux qui ne pensent plus que la seule gestion rationnelle et technique de notre avenir puisse lui donner un sens. Nous croyons pour notre part a " l'éternel printemps " de John Cage, à la génération permanente et au grand désir, à la liberté de faire, c'est-à-dire à la poïésis.
Poïésis veut dire, en Grec, faire. Ni conception, ni production, ni création au sens romantique, il s'agit de retrouver la valeur de l'œuvre, celle de la matière et du temps, de retrouver le rythme et la forme d'un art qui donne sens au monde et à notre habitation. La critique est rationnelle mais l'art qui lui est irréductible est mouvement imprévisible ; il invente chaque jour ce monde que nous habitons ensemble.
La rationalité technicienne croit encore au déterminisme du XIXe, nous croyons au contraire à l'imprévisibilité fondamentale de notre histoire et à la liberté humaine. L'essence de la vie est création, c'est là notre supériorité définitive sur la machine. Aucune conception fut-elle la plus compréhensive ne peut en effet contenir cette vérité essentielle et subversive qui est que nous sommes en vie. Le monde à venir est poésie parce qu'il est œuvre de notre faculté poïétique. Le reste pour nous n'a pas de sens.
L'architecte a affaire à la matière de ce monde, il prend racine dans le réel, et le réel sanctionne sa réalisation. C'est donc à l'architecture aujourd'hui de construire une maison dans le monde comme le proposait Kant, une maison pour les hommes qui soit aussi une demeure pour leurs esprits. L'architecture est ici cette métaphore de la connaissance que nous n'avons pas fini d'interroger ni de réinventer.
" La pensée travaille à construire la maison de l'être " dit aussi Heidegger, ce que nous entendons en deux sens, rapprochant le
philosophe de l'architecte. L'un construit une demeure pour les corps, l'autre, une demeure pour l'esprit, avec portes et fenêtres ; tous deux travaillent avec les autres hommes à construire une cité humaine, un monde à notre mesure que nous puissions habiter ensemble dans la joie.