Yigit Bener est né à Bruxelles en 1958. Romancier et traducteur d'origine turque, il grandit entre Paris et Ankara. Interprète de conférences, il enseigne l'interprétariat à l'université. Il a traduit en turc des écrivains comme Jean-Marie Laclavetine, Bernard-Marie Koltès ou Louis Ferdinand Céline, ainsi que des auteurs politiques comme Ernest Mandel ou Samir Amin. Sa traduction de Voyage au bout de la nuit (unique ouvrage de Céline traduit en turc) a obtenu le prix de la meilleure traduction en 2002.
Il a publié trois romans Eksik Taslar (Pièces manquantes, 2001), Kirilma Noktasi (Point de rupture, 2004) et Ozgur Rosto (Rosto la rebelle, 2007). Il est co-fondateur et rédacteur de la revue littéraire et satirique Iktidarsiz. Geneviève Brisac est née en 1951 à Paris, dans une famille d'intellectuels. Elle devient professeur et enseigne en Seine-Saint-Denis. Puis elle mène une carrière d'éditrice au sein de la maison Gallimard, qui publie son premier roman, Les Filles (1987).
Elle rejoint les Editions de l'Olivier en 1994, elle y publie un livre autobiographique, Petite. Parallèlement, elle devient éditrice pour les enfants et adolescents à l'Ecole des Loisirs, où elle découvre et publie de nombreux jeunes romanciers. En 1996, elle obtient le prix Femina pour Week-end de chasse à la mère. Elle a écrit des recueils de nouvelles, Pour qui vous prenez-vous ? et Les Soeurs Délicata, des essais également, comme Loin du Paradis, La Marche du cavalier, et VW, sur Virginia Woolf.
Et elle est coscénariste de Christophe Honoré pour son film Non ma fille, sortit en 2009. Son dernier livre Une année avec mon père, a paru en 2010. Hector Feliciano est né en 1952 à Porto Rico. Ecrivain et journaliste, correspondant pour le Washington Post à Paris, spécialisé dans le journalisme d'enquête culturelle, il s'est rendu célèbre avec le Musée disparu. Cet essai, fruit d'une enquête menée de 1986 à 1995, met en lumière l'ampleur des vols d'oeuvres d'art perpétués par le régime nazi pendant la guerre.
La publication de l'ouvrage a fait naître un scandale puisqu'il fait apparaître que parmi les dizaines de milliers d'oeuvres spoliées, très peu ont été restituées aux propriétaires par les musées. L'oeuvre d'Hector Feliciano contribue non seulement à rétablir une vérité méconnue mais engage, par la même occasion, le début d'une politique nouvelle pour faciliter la recherche et la restitution de biens confisqués.