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Les études s'accumulent démontrant la chute de la biodiversité. Alors que faire ? Pour Corey Bradshaw de l'université d'Adelaïde (Australie) et Paul Ehrlich de l'université de Stanford (Etats-Unis), nous devons sortir d'un "biais d'optimisme" qui nous empêche d'agir. Ils ont donc établi une description factuelle de la situation du monde vivant sur notre planète aujourd'hui. Nous pouvons retrouver espoir car il n'y a aucune fatalité : il n'y a pas eu systématiquement une destruction de la grande faune lorsque l'homme est arrivé, que ce soit Homo sapiens ou ses prédécesseurs, montre Julien Louys de l'université Griffith à Brisbane (Australie).
Serions-nous culturellement devenus étrangers à la nature, le projet de l'homme d'aujourd'hui serait-il depuis deux siècles, comme le serine le philosophe Luc Ferry, de "s'arracher" à la nature ? (...)