Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
Désormais, les langues dites "minoritaires", qu'elles soient territorialisées comme les langues régionales, du basque au catalan en passant par l'alsacien...
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Résumé
Désormais, les langues dites "minoritaires", qu'elles soient territorialisées comme les langues régionales, du basque au catalan en passant par l'alsacien ou le corse, ou dispersées sur le territoire comme les langues des immigrés, qu'elles soient langues officielles quelque part dans le monde (le portugais ou le turc) ou non reconnues dans leur pays (le berbère ou le kurde), font officiellement partie intégrante du paysage culturel français et sont reconnues en tant que telle par l'Etat. Et cette reconnaissance du pluralisme linguistique qui caractérise la France d'aujourd'hui constitue véritablement une révolution culturelle, discrète mais bien réelle. C'est ainsi que la délégation à la Langue française du ministère de la Culture est devenue délégation à la Langue française et aux langues de France. En lisant l'interview de son ancien délégué général dans les pages qui suivent (pp. 6 à 9) ou en se rendant sur le site Internet de la délégation on pourra mesurer l'importance de ce tournant dans un pays qui avait jusqu'à présent mis toute son énergie dans le refus des langues et cultures minoritaires (singulièrement régionales, au nom de la République une et indivisible), et dans un volontarisme éperdu au niveau international, en souhaitant faire du français une "langue-monde" (ce qu'elle est de facto, mais l'hégémonie parfois arrogante de l'anglais lui fait de l'ombre). D'ailleurs, ce dernier objectif n'est pas abandonné, mais la reconnaissance des langues des immigrations sur le territoire français lui donne paradoxalement plus de légitimité. En effet, la francophonie au niveau international perd ce caractère "néocolonial" qui lui a longtemps été reproché par les pays de son ancien Empire, lors même que les langues issues dudit Empire sont à leur tour devenues "langues de France". Pour autant, cette reconnaissance n'est pas naïveté. L'enseignement des langues et cultures d'origine à l'école (Elco) n'est pas l'alpha et l'omega de la délégation, et l'action de l'Etat ne favorise pas le communautarisme. La langue nationale est toujours celle qui est utilisée par l'administration, elle est toujours défendue au niveau international, mais désormais les cultures minoritaires peuvent se faire entendre au-delà de la famille et - justement - de la "communauté". Philippe Dewitte
Sommaire
Une diversité linguistique qui ne se cache plus
Bien dans nos langues
Une approche quantitative de l'intégration linguistique en France
L'enseignement du Berbère en France : une ouverture incertaine
La " darja ", langue de culture en France
Les Elco, entre reconnaissance et marginalisation
Langues, langages et lien social
Pratiques langagières chez des adolescents d'origine maghrébine
Le langage des médias sur " les cités " : représenter l'espace, légitimer le contrôle
Le sens des mots dans les usages de la photographie anthropologique (1960-1900)