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Vieillir chez soi, plutôt qu'en établissement, tel est l'idéal le plus souvent exprimé, qui rejoint celui des gouvernements. Mais les logements sont-ils adaptés aux handicaps susceptibles de survenir aux vieux jours et à la fourniture de l'aide et des soins nécessaires en cas de perte d'autonomie ? Et qui finance ces dépenses, comment ? Le projet de recherche ODESSA (Optimising care delivery models to support ageing-in-place : towards autonomy, affordability and financial sustainability) pluridisciplinaire et international a été l'occasion de réfléchir à ces questions, puis a donné l'idée de ce numéro spécial comportant 17 articles de chercheurs de trois continents, bien au-delà du projet de départ.
Du co-housing intergénérationnel californien, au Village Alzheimer néerlandais en passant par des quartiers pauvres de Dakar, comment les logements peuvent-ils s'adapter aux vieux jours ? Comment optimiser les financements et réduire les inégalités ? Aménager en amont les logements comme en Allemagne ? Intégrer les soins localement comme au Japon ? Réformer les financements pour inciter à rester chez soi comme aux Pays-Bas ou au Luxembourg ? Faut-il rémunérer les aidants familiaux ? Ou au contraire les remplacer ? Faire appel aux bénévoles ? Est-ce finalement si rationnel que de vouloir rester chez soi ? Ne faut-il pas déménager pour adapter le chez soi ?