En cours de chargement...
« Voisins sans voisinage «, individus parlant à leurs portables, halls d’immeubles colonisés par des « bandes «, espaces publics « merchandisés « : les commentaires sur la place des espaces non-privés dans la vie sociale adoptent volontiers un ton catastrophé et font référence à des processus de décomposition, voire de disparition, de tout ce que ces espaces pouvaient porter ou rendre possible en termes de liens sociaux.
Ce numéro contribue au débat sur les lieux des liens, non à partir de postures politiques ou morales, mais en termes sociologiques ou ethnographiques. Les contributions portent sur les formes de sociabilité et d’échange dans différents lieux où ils se déploient, sur les présupposés sociaux des concepteurs d’espaces et sur les effets divers de ces espaces préconçus.