Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
" That's the fundamental novelistic gift... : to go around in disguise " déclare Philip Roth. Il s'agit ici de vérifier cet adage. Masques, déguisements,...
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Résumé
" That's the fundamental novelistic gift... : to go around in disguise " déclare Philip Roth. Il s'agit ici de vérifier cet adage. Masques, déguisements, travestissements : la littérature nord-américaine serait-elle marquée par une prépondérance du dramaturgique ? L'isotopie ici constatée du thème de la mascarade semble le suggérer. Qu'il recouvre et désigne une béance tragique, comme chez les judéo-américains (Philip Roth, Louis Begley, Cynthia Ozick, Art Spiegelman et Jerome Charyn) ou afro-américains (Charles Johnson), qu'il signifie un exil identitaire joyeux (Armistead Maupin) ou inquiet (Bessette, les poètes de Montréal) le masque soutient toujours une interrogation sur la vérité (Nabokov, Ozick) et invite la critique à repenser le statut de l'auteur. Mais tant Benjamin Franklin que des écrivains contemporains comme Gail Scott, Petrakis, et Bellow illustrent la difficulté de distinguer l'auteur de ses masques fictifs. Le masque est finalement le motif où s'articulent décentrage identitaire et complexité narrative (Paul West ou Scott Momaday), où se confondent (Fitzgerald) dissimulation et signification.