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Le sujet de l’inconscient n’est pas du registre de l’être, puisqu’il advient comme manque d’un signifiant dans l’Autre : non-sens toujours appelé à advenir, on ne le rencontre jamais mieux qu’à l’occasion d’un effet de surprise, dans l’inattendu d’un lapsus, d’un mot d’esprit ou d’une association d’idées. Cette définition du sujet (le « nouveau sujet « dont parlait Freud ?) fait rupture avec l’intersubjectivité, laisse les ambitions unifiantes de l’ego-(psychology) à leur triste état, et les divers « états du sujet « à leur déliaison - sujet de l’inconscient, sujet divisé, sujet barré, sujet de l’énoncé, sujet de l’énonciation… - qu’aucune synthèse ne saurait rassembler.
La clinique s’en trouve profondément réorientée, et le symptôme n’est plus envisageable sans le rapport que le sujet entretient à l’objet qui détermine la structure.