Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
La critique portugaise à la sortie du Bestiaire inachevé (couronné par le prestigieux prix Ferreira de Castro) a évoqué le nom d'Umberto Eco. Le...
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Résumé
La critique portugaise à la sortie du Bestiaire inachevé (couronné par le prestigieux prix Ferreira de Castro) a évoqué le nom d'Umberto Eco. Le fait est que Sérgio Luis de Carvalho, lui-même universitaire de renom, a une façon originale de nous rendre contemporains de l'histoire même la plus lointaine, qu'il explore loin, très loin des sentiers battus, avec autant d'intelligence, de goût du paradoxe que d'érudition - la saudade en plus. Anno Domini 1348. La peste noire qui ravage toute l'Europe atteint la ville de Sintra, lieu de séjour de la cour du roi du Portugal. Un tabellion local, Joào Lourenço (le personnage est historique, même si l'on ne sait à peu près rien de lui), scrutant dans son corps les premières morsures du mal, s'enferme chez lui et décide de consacrer ses dernières heures à la rédaction de son testament : une confession plutôt, à la faveur de laquelle il reprend comme eu rêve le cours de sa vie, tout en feuilletant les planches du bestiaire illustré qu'on lui avait offert alors qu'il était encore enfant... Sur fond de guerres et de violences, un récit lut intimiste et troublant qu'on jurerait avoir été écrit à la lueur d'une bougie : élégie mélancolique à un temps qui s'en va, tandis que l'âme du veilleur palpite entre l'ombre et la lumière, tantôt prête à céder à la peur, tantôt résolue à scruter sans ciller le noir de la nuit.
La critique portugaise à la sortie du Bestiaire inachevé (couronné par le prestigieux prix Ferreira de Castro) a évoqué le nom d'Umberto Eco. Le fait est que Sérgio Luís de Carvalho, lui-même universitaire de renom, a une façon originale de nous rendre contemporains de l'histoire même la plus lointaine, qu'il explore loin, très loin des sentiers battus, avec autant d'intelligence, de goût du paradoxe que d'érudition la saudade en plus. Anno Domini 1348. La peste noire qui ravage toute l'Europe atteint la ville de Sintra, lieu de séjour de la cour du roi du Portugal. Un tabellion local, João Lourenço (le personnage est historique, même si l'on ne sait à peu près rien de lui), scrutant dans son corps les premières morsures du mal, s'enferme chez lui et décide de consacrer ses dernières heures à la rédaction de son testament : une confession plutôt, à la faveur de laquelle il reprend comme en rêve le cours de sa vie, tout en feuilletant les planches du bestiaire illustré qu'on lui avait offert alors qu'il était encore enfant... Sur fond de guerres et de violences, un récit intimiste et troublant qu'on jurerait avoir été écrit à la lueur d'une bougie : élégie mélancolique à un temps qui s'en va, tandis que l'âme du veilleur palpite entre l'ombre et la lumière, tantôt prête à céder à la peur, tantôt résolue à scruter sans ciller le noir de la nuit.
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