Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
Méfions-nous des poètes. En tout cas de ceux qui se plaisent à hanter les heures crépusculaires - et à qui l'habitude a donné des yeux de chat accoutumés...
Lire la suite
18,40 €
Neuf
Actuellement indisponible
Résumé
Méfions-nous des poètes. En tout cas de ceux qui se plaisent à hanter les heures crépusculaires - et à qui l'habitude a donné des yeux de chat accoutumés à voir clair parmi la noirceur des choses.
Mac Orlan a beaucoup déambulé entre chien et loup, à travers toute l'Europe, à une époque surtout (l'entre-deux-guerres) où bien des choses se tramaient dans l'ombre. Et il a vu.
Que ces textes où il alerte le troupeau des aveugles, où il parvient à capter dans l'air du temps les images de la catastrophe promise à tous - et désirée par presque tous, peut-être -, que ces textes, disséminés dans différentes revues, n'aient jamais été rassemblés en volume est en soi un mystère. Un de plus.
Mac Orlan privilégie ici ses lieux de toujours, où l'homme cohabite au naturel avec ce " fantastique social " qui fut le climat privilégié du Quai des brumes et de quelques livres mémorables : la rue, les quartiers " réservés " et leur faune interlope, les gares, les quais...
Une invite à goûter la saveur authentique d'un monde qui précéda de peu le nôtre... c'est-à-dire à en savourer, selon le goût de l'auteur, la troublante amertume.
Méfions-nous des poètes. En tout cas de ceux qui se plaisent à hanter les heures crépusculaires - et à qui l'habitude a donné des yeux de chat accoutumés à voir clair parmi la noirceur des choses. Mac Orlan a beaucoup déambulé entre chien et loup, à travers toute l'Europe, à une époque surtout (l'entre-deux-guerres) où bien des choses se tramaient dans l'ombre. Et il a vu. Que ces textes où il alerte le troupeau des aveugles, où il parvient à capter dans l'air du temps les images de la catastrophe promise à tous - et désirée par presque tous, peut-être -, que ces textes, disséminés dans différentes revues, n'aient jamais été rassemblés en volume est en soi un mystère. Un de plus. Mac Orlan privilégie ici ses lieux de toujours, où l'homme cohabite au naturel avec ce fantastique social " qui fut le climat privilégié du Quai des brumes et de quelques livres mémorables : la rue, les quartiers " réservés " et leur faune interlope, les gares, les quais... Une invite à goûter la saveur authentique d'un monde qui précéda de peu le nôtre... c'est-à-dire à en savourer, selon le goût de l'auteur, la troublante amertume".