Madame Hemingway est le roman de la première épouse du grand écrivain de la Génération Perdue, celle qu’il rencontra en 1920. Le roman commence par cette rencontre, même s’il revient ensuite sur les antécédents des deux jeunes gens. Hadley Richardson a vingt-huit ans lorsque, chez son amie Kate, elle rencontre ce beau garçon, « grand et mince, avec d’abondants cheveux bruns et, à la joue gauche, une fossette à tomber dedans ». Il est plus jeune qu’elle, à peine vingt ans, et il revient de la guerre où il a été blessé en Italie, et a connu son premier amour. Ernest lui
propose, moins d’un an plus tard, le mariage, et de le suivre en Italie. C’est finalement à Paris qu’ils iront, vivant dans un appartement très modeste que Hadley entretient, et où elle s’exerce au piano, pendant qu’Ernest va écrire dans les cafés ou dans une chambre de bonne. Ils fréquentent d’autres écrivains de la même génération, Gertrude Stein, Ezra Pound, James Joyce, et surtout le couple formé par Francis et Zelda Fitzgerald. Hadley, bien qu’étant la muse, la confidente, se sent mal à l’aise et inférieure au milieu de ce cercle d’écrivains.
Ils passent une partie de l’hiver en Suisse, vont pour les besoins d’écriture d’Hemingway aux courses de chevaux ou à la féria de Pampelune, suivent les Fitzgerald sur la Côte d’Azur…
J’ai passionnément dévoré ce roman, et beaucoup apprécié le point de vue d’Hadley Richardson choisi par l’auteur, qui la fait s’exprimer, et analyser ses sentiments, sentiments profonds mais mis à rude épreuve par le tempérament d’Ernest.
Pour compléter ma lecture, et comme je n’avais pas envie de les quitter, j’ai complété par la relecture de Paris est une fête, et son point de vue fort différent a éclairé cette période d’une tout autre lumière.
Les deux sont à lire, ensemble ou séparément, à Paris ou ailleurs !
Paris est-il une fête ?
Madame Hemingway est le roman de la première épouse du grand écrivain de la Génération Perdue, celle qu’il rencontra en 1920. Le roman commence par cette rencontre, même s’il revient ensuite sur les antécédents des deux jeunes gens. Hadley Richardson a vingt-huit ans lorsque, chez son amie Kate, elle rencontre ce beau garçon, « grand et mince, avec d’abondants cheveux bruns et, à la joue gauche, une fossette à tomber dedans ». Il est plus jeune qu’elle, à peine vingt ans, et il revient de la guerre où il a été blessé en Italie, et a connu son premier amour. Ernest lui propose, moins d’un an plus tard, le mariage, et de le suivre en Italie. C’est finalement à Paris qu’ils iront, vivant dans un appartement très modeste que Hadley entretient, et où elle s’exerce au piano, pendant qu’Ernest va écrire dans les cafés ou dans une chambre de bonne. Ils fréquentent d’autres écrivains de la même génération, Gertrude Stein, Ezra Pound, James Joyce, et surtout le couple formé par Francis et Zelda Fitzgerald. Hadley, bien qu’étant la muse, la confidente, se sent mal à l’aise et inférieure au milieu de ce cercle d’écrivains.
Ils passent une partie de l’hiver en Suisse, vont pour les besoins d’écriture d’Hemingway aux courses de chevaux ou à la féria de Pampelune, suivent les Fitzgerald sur la Côte d’Azur…
J’ai passionnément dévoré ce roman, et beaucoup apprécié le point de vue d’Hadley Richardson choisi par l’auteur, qui la fait s’exprimer, et analyser ses sentiments, sentiments profonds mais mis à rude épreuve par le tempérament d’Ernest.
Pour compléter ma lecture, et comme je n’avais pas envie de les quitter, j’ai complété par la relecture de Paris est une fête, et son point de vue fort différent a éclairé cette période d’une tout autre lumière.
Les deux sont à lire, ensemble ou séparément, à Paris ou ailleurs !