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What the Living Carry dévoile une petite ville nommée Hoy's Fork, située dans le sud américain. S'appuyant sur les souvenirs du milieu rural dans lequel il a grandi, le photographe virginien Morgan Ashcom rassemble des photographies, des lettres dactylographiées et une carte dessinée à la main pour construire un récit fictif d'un lieu inquiétant. Nous conduisant sur un sentier à travers la ville et sa forêt environnante, Ashcom présente des scènes qui pointent vers une histoire mystérieuse, et des personnes dont les liens familiaux restent inconnus : un vieil homme désespéré, avec du champagne à portée de main, s'incline sur les étapes corrodantes d'un grandiose fois Accueil ; un matelas ensanglanté est transporté à travers un champ envahi par la végétation ; un enfant solitaire s'enfonce dans une prairie, tandis que dans les rues, un homme nettoie consciencieusement une clôture blanche - une vision qui dément une fresque locale d'une terre ancienne et éloignée.
Entrecoupant ce récit fragmenté se trouve un ensemble de textes - quatre lettres répondant à la demande d'analyse de l'ADN de "Morgan" - écrits par "Eugene" du "Center for Epigenetics and Wellness of the Spirit" . Si What the Living Carry fournit un ensemble d'indices pour démêler l'énigme derrière ce monde étrange, c'est à travers un enregistrement visuel à la fois autobiographique et imaginé, et enclin à éluder.