Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
Cette petite collection - " Philo-philosophes " - a choisi d'aller à l'essentiel : les concepts fondamentaux qui seuls permettent de saisir l'unité...
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Cette petite collection - " Philo-philosophes " - a choisi d'aller à l'essentiel : les concepts fondamentaux qui seuls permettent de saisir l'unité et la cohérence d'une pensée. Chaque ouvrage de la collection comprend trois parties : un exposé doctrinal s'attachant à mettre en évidence le noyau conceptuel d'une philosophie ; des textes commentés, permettant d'approfondir cette analyse, tout en offrant l'occasion - et l'expérience - d'un contact direct avec l'œuvre elle-même ; un vocabulaire, enfin, qui s'efforce de présenter et de clarifier ces mots (souvent techniques, mais parfois d'une banalité trompeuse) dans lesquels s'exprime toute philosophie. L'œuvre de Walter Benjamin présente une cohérence beaucoup plus grande qu'on ne l'admet communément, sous le prétexte qu'elle est demeurée inachevée. Toute sa réflexion part, comme on essaie de le montrer dans cet essai, du " Programme d'une philosophie à venir " rédigé en 1917. La philosophie du langage qu'il requiert contient déjà in nuce la théorie de l'allégorie développée dans " Origine du drame baroque allemand ". Elle fonde également les essais sur la critique et sur l'œuvre d'art, car l'art et la philosophie ont en commun la présentation de la vérité et il importe de comprendre les formes artistiques et les systèmes philosophiques comme des " langages ", voire des " langues ". Quant aux " images dialectiques " du grand œuvre inachevé, les " Passages parisiens ", elles appliquent la théorie de la critique et de l'allégorie aux mythologies modernes du XIXe siècle afin de détruire leur charme. L'intention politique de cette " théorie du réveil " prend toute sa portée en faisant de l'œuvre d'art le médium du combat politique contre le fascisme, un combat qui devra aller au bout de la destruction de l'apparence esthétique afin de contrecarrer l'esthétisation de la politique.