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Sept ans après le succès d’Une partie du tort, le grand retour de Steve Toltz. Porté par une voix unique, mélange explosif de drôlerie et de noirceur, un morceau de bravoure littéraire sur, une amitié improbable entre : deux losers magnifiques, doublé d’une réflexion féroce et désespérément drôle sur l’art et la condition humaine. Aldo et Liam, deux amis, deux paumés, deux virtuoses du fiasco. Aldo, inventeur insatiable de films de zombies made in Australia, de chewing-gums pour chiens, de vêtements de grossesse gothiques.
Aldo, malchanceux perpétuel, phobique chronique, ai-ni encombrant, amant lamentable. Aldo dont la vie semble guidée par une force qui le dépasse : l’échec. Liam, ami indéfectible, flic cynique, écrivain raté, se détestant lui-même et détestant encore plus la société. Liam qui porte en lui, c’est certain, un chef-d’oeuvre. Et qui voit cri l’existence même d’Aldo le matériau qui lui manquait. Et Liam de se lancer un défi : devenir le biographe d’Aldo.
Pour découvrir au passage que la cruauté humaine n’a guère de limites ; que Dieu rit de ses créatures ; et que nous créons de l’art parce que, être vivant, c’est être l’otage de ravisseurs silencieux dont nous ne pouvons même pas deviner les revendications.
Vivant où est ta victoire ? ; Steve Toltz
lien vers ma chronique: http://www.lesmiscellaneesdepapier.com/2016/02/vivant-ou-est-ta-victoire-steve-toltz.html
Le mot de la fin : J’ai énormément apprécié le style et l’écriture, chaque phrase a retenu mon attention, beaucoup m’ont fait sourire et d’autres m’ont fait pitié. Les passages du procès où rien n’est épargné dans le témoignage de la vie carcérale ont été pénibles et douloureux à lire. L’histoire est d’un déconcertant pessimisme social, mais qui ne déprime pas grâce à la plume de l’auteur.