Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
C'est une sensation étrange de voir des gens s'intéresser à l'oeuvre qu'on a aimée d'une artiste qu'on croyait disparue... Voilà que Vera Pagaya...
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C'est une sensation étrange de voir des gens s'intéresser à l'oeuvre qu'on a aimée d'une artiste qu'on croyait disparue... Voilà que Vera Pagaya resurgit... Cela commence par la stabilité aérienne de tables servies où ne tarda pas à venir la notion de Sainte-Cène. On comprit alors qu'au-delà des objets, le peintre cherchait une certaine lumière. Dès les années 60, elle se détacha des obligations figuratives auxquelles elle se croyait tenue. Alors ses tableaux dispensèrent un silence habité par l'esprit. Chez elle l'abstraction n'est pas venue comme le style de l'époque, mais comme la seule voie où elle pouvait se dépasser. Voilà Pagaya réapparue.