Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
Amélie Gex (1835-1883) est le poète de la vie rurale en Savoie. Elle a vécu presque toute son existence à la campagne en contact direct avec les paysans...
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Amélie Gex (1835-1883) est le poète de la vie rurale en Savoie. Elle a vécu presque toute son existence à la campagne en contact direct avec les paysans dont elle sait pénétrer, sous leur rugosité et leur rudesse, les ressorts secrets de leur vie intérieure et profonde. C'est en écrivant dans le journal hebdomadaire Le Père André sous le pseudonyme de Dian de la Jeânna qu'Amélie Gex se fit connaître. Ses fameuses chansons patoises connurent une vogue extraordinaire. Amélie Gex faillit faire du patois savoyard ce que Mistral fit du provençal : une langue. Elle se mit ensuite à composer de longues nouvelles qui formèrent un recueil intitulé Vieilles gens et vieilles choses - histoires de ma rue et de mon village qui assura sa renommée. C'est ce recueil que nous publions aujourd'hui en lui préférant le titre de Veillées de Savoie car ces textes se racontaient lors des longues veillées dans les granges bien closes l'hiver en croquant les châtaignes rissolées et arrosées de vin bourru... La Savoie d'autrefois respire. La langue en est riche et savoureuse, dure et gaillarde, comme si elle avait gardé la verdeur du parler paysan. On y apprend à connaître les usages, les traditions, les décors d'une province. Amélie Gex restera un admirable témoin de l'ancienne Savoie traditionnelle avec qui l'on pénètre au cœur d'un pays.