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Le nom de Roger Vadim est associé à des films, Et Dieu créa... la femme, Les Liaisons dangereuses 1960 ou Barbarella, et surtout à des actrices, Brigitte Bardot, Catherine Deneuve, Jane Fonda... Ces femmes, il les a aimées et propulsées vers la célébrité. Avec elles, le réalisateur a choqué la morale de l'Europe de l'après-guerre, ouvert la voie à la Nouvelle Vague, incarné une dolce vita à la française et imaginé un érotisme populaire aujourd'hui suranné.
De l'effervescence de Saint-Germain-des-Prés aux plages de Saint-Tropez, des plateaux de tournage romains à Malibu, Vadim s'est inventé un destin avec désinvolture, croisant Brando, Sagan, Mitterrand, Godard, Warhol... Clément Ghys raconte ce personnage romanesque né en 1928, mort en 2000. Avec un regard contemporain, il interroge notre nostalgie pour une époque où le plaisir se vivait sans remords.
Un portrait intime.
Un dandy flamboyant
Écrire sur Vadim en 2017, c'est faire ressurgir toute une époque, la France de 1957 ou plutôt les jeunes fêtards de St Germain des Près. Un hédonisme amoral en rupture avec la culture du pays dix ans après la libération et qui annonce la révolte de mai 68. Comme le cinéma de Vadim annonce la Nouvelle vague. L'auteur nous plonge avec talent dans cet univers tout en séduction.