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Trois pièces de ce grand dramaturge roumain de la fin du XIXe siècle dont "la principale originalité", selon Ionesco, "est que tous ses personnages sont des imbéciles". Dans Une lettre perdue, les progressistes sont aussi malmenés que les conservateurs. La pièce constitue, au-delà de l'anecdote, un procès sans circonstances atténuantes des mœurs électorales et, si l'on va plus loin, de l'homme totalement aliéné, qui se mêle de politique au sein d'une société où la lutte politique n'est que la mise en jeu des intérêts personnels.