Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
A la suite de l'affaire des fonds en déshérence, qui révéla un aspect peu glorieux de l'attitude de la Suisse pendant la Seconde Guerre mondiale,...
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A la suite de l'affaire des fonds en déshérence, qui révéla un aspect peu glorieux de l'attitude de la Suisse pendant la Seconde Guerre mondiale, l'Eglise réformée vaudoise a souhaité faire la lumière sur son comportement d'alors, afin d'en tirer les enseignements nécessaires pour aujourd'hui. Ce texte, préfacé par André Lasserre, est le résultat de deux ans de recherche. Il montre que, sans l'engagement courageux de certains pasteurs, les autorités des deux Eglises protestantes qui existaient à l'époque dans le canton de Vaud ne se seraient certainement pas intéressées aux réfugiés arrivant dans le canton. En effet, la commission synodale de l'Eglise nationale, majoritaire, s'est plutôt illustrée par une prudence excessive, une retenue politique, un silence pesant et une quasi-indifférence face aux événements qui se déroulaient aux frontières du pays et à leurs conséquences dramatiques. Or, en 1942 déjà, un pasteur de Leysin écrivait " L'Eglise ne peut se taire sans perdre de son autorité. "
Nathalie Narbel, née en 1967, est philosophe et historienne des religions. Elle est responsable du Centre intercantonal d'information sur les croyances (CIC), à Genève.