En cours de chargement...
Dans la multitude de clichés qui jalonnent le paysage des relations entre la Turquie et le monde francophone, l'un d'entre eux au moins croise l'univers du théâtre, le lieu pour y voir : le nazar boncugu, que l'on accroche un peu partout, et qui protège du mauvais mil et des flatteries. Le bazar, c'est ainsi donc que certains francophones appellent parfois le théâtre, au moins dans le sens où nous l'entendons : un lieu d'échanges et de foisonnement, où des artistes portent un regard sur le monde qui les environne.
Il en va donc ainsi du théâtre turc. Un théâtre qui n'a pas renoncé à sa tradition, celle du théâtre d'ombres, du conte ou du théâtre en rond. Un théâtre riche de nombreuses saveurs, arménienne, juive, kurde, chypriote, balkanique, et française, bien entendu. Un théâtre moderne, récent et donc neuf, parfois d'introspection individuelle, mais bien plus souvent en lien tout à fait étroit avec les luttes sociales et politiques qui ont construit la Turquie d'aujourd'hui.