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Aucun de ces poèmes n’est volontaire. Ils se sont imposés au cours d’une existence de femme confrontée, comme toutes, au cycle de la vie et de la mort. Un long fil "si fin que seules mère et fille le sentent, enroulé par d’invisibles mains", tant les femmes sont, de tout temps et dans toutes cultures, prédestinées à accueillir la vie, à lui abandonner leur corps d’amante et de mère, à accompagner les leurs dans la vieillesse et la mort, comme des enfants que l’on rend à la terre.
Quels que soient la souffrance, la nostalgie, la douceur ou l’émerveillement qu’ils traduisent, c’est un oeil tendre qui leur a donné naissance.