Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
Ce récit est une histoire rigoureusement authentique.
C'est l'extraordinaire et dramatique aventure vécue par un officier de renseignements français,...
Lire la suite
Ce récit est une histoire rigoureusement authentique.
C'est l'extraordinaire et dramatique aventure vécue par un officier de renseignements français, Jean Le Morillon. Une page d'histoire peu connue en France : le coup de force des Japonais sur l'Indochine, le 9 mars 1945.
Ce 9 mars, en pleine nuit, les troupes japonaises, supérieures en nombre, attaquent toutes les garnisons françaises en même temps.
Certaines de ces dernières résistent, malgré la surprise, mais elles sont pour la plupart submergées par le déséquilibre en hommes.
Elles sont décimées, les prisonniers exécutés, certains prennent le maquis, fuient en Chine... Quant aux civils, ils sont massacrés ou internés.
Parmi eux, un militaire du service de Renseignements - mais tout le monde l'ignore - l'auteur, qui décide de son plein gré de poursuivre sa mission et de se laisser appréhender avec les civils de Vientiane plutôt que de prendre la brousse avec la garnison en fuite.
Cette décision va le conduire à vivre les mois les plus dramatiques de son existence.
C'est ce récit qu'il partage avec nous aujourd'hui, en souvenir de ces compagnons d'armes qui n'en sont pas revenus : de tous les officiers de Renseignements parachutés à cette période - une dizaine d'hommes - il est, à sa connaissance, le seul rescapé, compte tenu de la manière dont se pratiquaient les arrestations et les conditions de détention par la kempétaï japonaise.
Ce sont Pierre Bellemare et Jacques Antoine
dans l'émission " Ils reviennent de loin " qui contèrent les premiers l'extraordinaire aventure de Jean Le Morillon qui vit le jour
dans la charmante bourgade morbihannaise de Bono le 5 février 1920.