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"La nuit du 8 au 9 juin avait été hantée par le passage incessant des voitures à chenilles et des tanks, coupée par le bruit, tantôt lointain, tantôt proche, des rafales de mitrailleuses. Vers 9 heures, essayant de voir ce qui se passe, j'aperçois de ma fenêtre, venant du quai de Valon, un groupe important d'hommes - quatre cents à cinq cents au moins - encadrés par des soldats en armes, qui avancent en direction de l'avenue Victor-Hugo.
Je comprends que la rafle des hommes est commencée et va venir jusqu'à moi. ".