Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
Dans ce triptyque, fidèle à ses premières démarches, (Pierre éclatée), Geneviève Pastre ordonne ses créations le long d'une ligne de crêté à...
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Dans ce triptyque, fidèle à ses premières démarches, (Pierre éclatée), Geneviève Pastre ordonne ses créations le long d'une ligne de crêté à la fois esthétique, affective et philosophique, d'où elle domine l'immédiat. "Estampes" raconte en traits brefs, nets et dépouillés, comme tracés à l'encre de chine, une histoire d'amour entre deux femmes. "Espaces Aléatoires" se retourne vers le monde extérieur et la découverte de lieux et d'architectures imaginaires, selon une écriture chère à l'auteur, (Cf "On gaspille l'amour ici" et 7-14-17 ou architectures d'Éros) dans un face à face fervent avec une improbable beauté. "États de veille" enchaîne, dans des poèmes très simples, au phrasé aigu et tendre, des scènes parisiennes ou intimes et des méditations sur les relations entre le temps, l'amour et l'art. Geneviève Pastre poète a créé son univers et parfois ses formes poétiques. Ici elle donne la priorité à une simplicité voulue. Elle passe, selon le thème, du haïku à la prose, enfin au poème à forme libre, voire à la chanson. Elle saisit l'instant pour le fixer et lui donner une autre dimension. Dans ce triptyque, la puissance inépuisable et le délire poétique qui l'habitent ailleurs ("Octavie" ou "l'Espace du souffle") cèdent la place à une émotion contenue, souriante ou grave, teintée de nostalgie ou d'humour.