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Ecrit en demi-teintes, le Triptyque de l'aube est un recueil "d'une grande sensibilité" comme le note Philippe Jaccottet dont les vers figurent en épigraphe. Si le thème de la mort occupe la partie centrale de cette suite poétique, la vie y règne de part et d'autre et c'est dans une nature métaphorique que l'auteur, à l'appel de l'aube, nous invite à "faire le tour du monde ou de soi-même". Un voyage sans cesse renouvelé, entre ombre et lumière, entre ce qui n'est plus et qui n'est pas encore, au cours duquel rien n'est jamais sûr.
"Parce que la vie est un pacte avec l'inconnu vivre est un acte d'amour absolu". A la densité des idées s'oppose la fluidité des textes, une écriture au plus proche des perceptions, où se succèdent aphorismes et poèmes dont la longueur s'amenuise à l'image de la mémoire "usée comme une meule sous la lame du temps" pour se terminer par un poème aussi bref qu'un haïku dans lequel se condense tout le questionnement du recueil : "Une branche en fleur sur un arbre mort secret de printemps".