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Dans ce traité (IV, 2), Plotin poursuit sa recherche sur la vraie nature de l'âme et nous fait pénétrer au cœur d'un paradoxe. Sans nul doute, l'âme est-elle intelligible, divine et par là immortelle. Mais de quel caractère spécifique est-elle dotée en ce qui concerne la divisibilité ? Plotin ouvre ici une nouvelle voie : il ordonne l'âme par rapport à l'intellect, indivisible, les qualités, divisibles dans les corps, mais aussi indivisibles, et les corps, divisibles quant à eux.
Il situe l'âme juste en dessous de l'intellect, entre celui-ci et les qualités, les corps se trouvant tout en bas. Car l'âme est une et divisible, une et multiple tout à la fois. Sa nature, absolument exceptionnelle, sa richesse incroyable ne sauraient laisser le lecteur indifférent : c'est son âme que Plotin lui dévoile " d'âme à âme ".