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Max arrive de Pologne dans les années 30, il est cordonnier dans le quartier du port à Rio de Janeiro. Quand la dictature décide de surveiller les "subversifs" étrangers, la police oblige Max à traduire tout le courrier échangé en yiddish. Et traduire Hannah, les lettres si sages, si édifiantes qu'elle écrit à sa sour Guita à Buenos Aires, bouleverse la vie du cordonnier. Il part à sa recherche.
Entraîné dans une avalanche de péripéties cocasses, Max va recevoir une étrange éducation sentimentale, au centre d'un monde où personne n'est ce qu'il dit être.
La traduction des lettres d'Hannah va devenir un défi plus incontrôlable que les sentiments du cordonnier.
Pris dans un imbroglio politique et familial, entre flics et prostituées, entre désespoir et humour, tous les héros de cette histoire vont laisser tomber les masques et nous découvrir une réalité absurde et complexe.
L'un des charmes du roman réside dans le contraste entre la vie des Juifs arrivant de shtetls glacés de Pologne et d'Ukraine et le brouhaha joyeux du pays d'accueil, où le plus grand danger pour le peuple du Livre serait l'assimilation, car "les Brésiliens ne savent pas haïr" et "la religion y ressemble plutôt à un caprice, à une prédication fortuite".
Un délice de lecture hautement recommandable !
Imbroglio
Max est arrivé de Pologne pour s’installer à Rio de Janeiro dans les années 30. Petit cordonnier, il est sommé de traduire du courrier en yiddish pour le compte de la censure qui tient à l’oeil les étrangers supposés subversifs. C’est ainsi qu’il a l’occasion de découvrir Hannah, belle et douce jeune femme, dont il tombe amoureux par lettres interposées. Sa curiosité pour la belle, qui n’est pas vraiment ce qu’elle semble être, va l’entraîner dans mille péripéties…
Voici celui des trois que je regrette le plus de ne pas avoir aimé. Le pays, les personnages, le contraste entre les juifs débarqués d’Europe et la gaité et la tolérance de leur pays d’accueil, le style tout à fait agréable et bien rendu par une traduction à laquelle je n’ai rien à redire… Bref, que du positif, mais dès la moitié du roman, le trop-plein de loufoque, l’imbroglio entre tous les personnages, tout cela m’a perdue et laissée sur le bord du chemin ! J’ai tout de même laissé le marque-page en place pour une reprise éventuelle...