Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
Ne cherchez pas le nom de George Ticknor (1791-1871) dans votre dictionnaire. Cet Américain érudit n'est guère connu que pour le livre qu'il a consacré...
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Ne cherchez pas le nom de George Ticknor (1791-1871) dans votre dictionnaire. Cet Américain érudit n'est guère connu que pour le livre qu'il a consacré sur le tard à son meilleur ami, William H. Prescott. Ne cherchez pas non plus celui de W. H. Prescott, puisqu'il loge à la fois dans le livre de Ticknor, que vous ne lirez jamais... et dans celui que vous avez entre les mains et que vous allez dévorer, promis. Boston, 1850. Ticknor, invité à une soirée offerte par son vieil ami Precott, se demande que faire. Il flâne indécis par les rues, remuant des idées amères. Il n'a plus de goût à rien. S'il en croit le piètre succès qu'il rencontre auprès de ses contemporains, que ne renonce-t-il à écrire ? Pourtant, s'il a toujours mis, comme Prescott, les livres au centre de sa vie, à la différence de l'historien de la Conquête espagnole partout admiré, il est condamné à demeurer un simple plumitif. Et puis Prescott est riche. Et puis Prescott est marié à Claire, qui n'a jamais laissé Ticknor indifférent. Et puis... Allons, chassons ces vilaines pensées, indignes d'une si belle amitié. Car Ticknor admire Prescott d'un cœur sincère. Et l'envie, si elle trouble son âme, n'égare pas son jugement, qu'on se le dise ! Le destin, farceur comme toujours, va prendre notre bonhomme au mot. L'ami Prescott meurt, est enterré avec pompe, et Ticknor va se découvrir sur le tard un vrai talent d'écrivain... en devenant son biographe. Qui d'entre nous n'a pas, un jour, comme l'infortuné Ticknor, le sentiment de s'être trompé de vie ? Point de vue de la critique anglo-saxonne : " Un roman qui ne ressemble à rien de ce qu'on a pu lire par ici. " National Post.
Boston, 1850, donc. Ticknor est invité à une soirée offerte par son vieil ami Prescott, et se demande s'il doit ou non y aller. Il flâne indécis par les rues, remuant des pensées ronchonnes. Il n'a plus de goût à rien, peine à écrire quoi que ce soit, et le piètre succès qu'il rencontre auprès de ses contemporains lui laisse penser qu'il vaudrait mieux pour lui ne pas écrire du tout. Pourtant les livres ont toujours été au centre de sa vie. Gamin déjà il partageait avec Prescott un goût immodéré pour l'étude. Mais Prescott a su mettre son érudition au service d'une oeuvre une oeuvre admirée de tous , alors que lui n'est qu'un plumitif et ne sera jamais rien d'autre. Et puis Prescott est riche. Et puis Prescott est marié à Claire, qui n'a jamais laissé Ticknor indifférent. Et puis...
À propos de l'auteur
Biographie de Sheila Heti
Cette Canadienne de vingt-huit ans s'est fait connaître pas ses nouvelles, traduites dans une demi-douzaine de langues (Les Fables du milieu, 10/18, 2003). Ticknor est son premier roman.