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Se référer à des lieux de frontière entre mer et terre en tant que lieux à habiter et à domestiquer, alors qu'ils sont effectivement transformés en " domus " forcés pour des hommes et des femmes qui migrent pour chercher refuge dans d'autres vies potentielles, induit à des questions dramatiques d'ordre politique. Les espaces frontaliers et la mer elle-même deviennent des patries temporaires où les Etats stockent littéralement et violemment des êtres humains gardés dans un état indéfini de transition et d'exception.
On assiste ici à la complexité de traiter esthétiquement du déracinement et de la surveillance à un moment où ils sont pratiqués politiquement et socialement d'une manière de plus en plus perverse [...]