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rentrée 2013
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flingue
Il y a d'abord une filiation sympathique sans conséquences à établir avec un autre auteur maison, Thomas Vineau. Il y a quelque chose à rapprocher, dans la forme, l'intention, faire un récit court où l'émotion n'est pas absente comme l'expérience même si elle reste ici bien plus incluse dans la fiction. Expérience de vie donc à prendre à la lettre, à la légère et pas seulement, inventé une langue, une forme joueuse et trompeuse qui vous happe et vous retient par de courts paragraphes qu'on enchaine sans peine. En citation : "ça ira mieux quand j'aurais un chien, un beau gros
chien. Peut-être même que j'en prendrais deux". (Walter Hamilton). Et pourquoi ne pas commencer par la mort du sien de chien comme un début à quelque chose, un début dans la vie, un vieux chien et sa chute avec les protagonistes qui vont avec ? Raconter donc un peu la famille et puis la suite, normal ou peut-être pas. Quels liens ? Après la vie amène d'autres choses, se charge du reste, l'amour, le travail, une arme mais l'arme remplace, empêche les larmes. On pourrait prendre plaisir au jeu comme avec Malzieu ou d'autres parce que c'est un plaisir d'inventer de la délier, d'enchainer, de boucler, de filer, de raconter pour écrire et c'est autre chose de vivre alors l'un dans l'autre, ça donne un petit livre original, faussement naïf et franchement humain. Commencer avec un vieux chien dans cette chienne de vie comme on dit et de surprises en surprises, de découvertes en découvertes, tenir peut-être jusqu'à mûrir.
Un combat ordinaire
Il y a d'abord une filiation sympathique sans conséquences à établir avec un autre auteur maison, Thomas Vineau. Il y a quelque chose à rapprocher, dans la forme, l'intention, faire un récit court où l'émotion n'est pas absente comme l'expérience même si elle reste ici bien plus incluse dans la fiction. Expérience de vie donc à prendre à la lettre, à la légère et pas seulement, inventé une langue, une forme joueuse et trompeuse qui vous happe et vous retient par de courts paragraphes qu'on enchaine sans peine. En citation : "ça ira mieux quand j'aurais un chien, un beau gros chien. Peut-être même que j'en prendrais deux". (Walter Hamilton). Et pourquoi ne pas commencer par la mort du sien de chien comme un début à quelque chose, un début dans la vie, un vieux chien et sa chute avec les protagonistes qui vont avec ? Raconter donc un peu la famille et puis la suite, normal ou peut-être pas. Quels liens ? Après la vie amène d'autres choses, se charge du reste, l'amour, le travail, une arme mais l'arme remplace, empêche les larmes. On pourrait prendre plaisir au jeu comme avec Malzieu ou d'autres parce que c'est un plaisir d'inventer de la délier, d'enchainer, de boucler, de filer, de raconter pour écrire et c'est autre chose de vivre alors l'un dans l'autre, ça donne un petit livre original, faussement naïf et franchement humain. Commencer avec un vieux chien dans cette chienne de vie comme on dit et de surprises en surprises, de découvertes en découvertes, tenir peut-être jusqu'à mûrir.