Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
"C'était drôlement bien de s'écrire toutes les deux!
Heureusement que l'ai eu le cafard les premiers jours de colo, sinon je n'aurais pas pensé à...
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"C'était drôlement bien de s'écrire toutes les deux!
Heureusement que l'ai eu le cafard les premiers jours de colo, sinon je n'aurais pas pensé à t'écrire. "
Ta Lou qui t'aime est la correspondance d'un été entre une petite fille et sa grand-mère, toutes deux esseulées : l'une a accepté d'aller pour la première fois en colonie, l'autre passe dans un hôtel de Nice, ses premières vacances de veuve.
Ces lettres lancées d'abord comme un cri de détresse, se tissent peu à peu de souvenirs, d'encouragements mutuels, de projets enfin. Elles vont devenir pour la grand-mère et sa petite-fille l'occasion d'un échange parfois nostalgique, parfois joyeux, toujours vrai.
Cet été-là, au fil des pages, la petite Lou et sa Mamouchka auront découvert la force de l'amour et de l'écriture.
Plus que de simples illustrations, les graphismes de Béatrice Poncelet apportent charme et intimité à cette correspondance. Page après page, grâce à son talent, on découvre la trace ténue des souvenirs d'enfance, la couleur des instants doux ou amers. Les images se mêlent au texte et procurent ou lecteur un bonheur subtil celui éprouvé à la découverte d'une liasse conservée au fond d'un tiroir à secrets.