Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
En juin 1959, ma mission principale a été de m'occuper d'enfants mourants au beau milieu du désert le plus pauvre, mais aussi le plus vaste du monde,...
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En juin 1959, ma mission principale a été de m'occuper d'enfants mourants au beau milieu du désert le plus pauvre, mais aussi le plus vaste du monde, le Sahara. Là-bas, nos conditions de vies sont éprouvantes, ne serait-ce que pour marcher et chercher l'ombre quand le soleil est à son zénith. La chaleur est insoutenable, nous n'avons ni eau potable, ni médicaments. Nous manquons sérieusement de nourriture. Les enfants meurent de faim, de soif et les mères sont en fatigue constante... Malgré toutes ces difficultés, les habitants semblent en harmonie. Comment peuvent-ils sourire? J'ai été impressionnée de voir toute l'énergie positive qu'ils dégagent. Ils sont courageux et débrouillards. Ils partagent le peu de nourriture et d'eau qu'ils ont en commun. Il est 20 heures, la nuit tombe sur le désert, le vent se calme. La fraîcheur commence à se faire ressentir. Un matin, des coups de feu retentissent non loin du village voisin. Je ne sais pas qui tire et pourquoi. C'est la guerre. Je dois me cacher pour rester en vie... L'auteur exprime, dans ce récit, le voyage humanitaire de sa vie, celui qu'elle désirait faire depuis sa plus tendre enfance. Elisabeth Rodet a dit: "je n'ai pas été paralysée par la peur, je continuais à soigner les enfants. "