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A travers Soi disant la poussière, le poète Tristan Lunair soigne et signe ces infinis dérisoires où les mots s'accouplent lorsque les corps se contractent sous les attentes et les latences poreuses. Dans ce recueil en huit aspects, nous sinuons du spleen au néant, dérive cubique / chant électrique / dépourvus de rêves. Comment exorciser ce monde moderne / géométrique et clinique / menacé d'asphyxie ? Tristan Lunair nous propose de combiner les intensités pour mieux les assumer.
Dans ses émeutes rythmiques aux pulsions parfois prophétiques, il irrigue, inquiète des alarmes, sonne des vertiges imprévus pour reprendre l'expression de la poétesse Bojenna Orszulac. La plume de l'auteur irradie et nous tend des hallucinations amour de Rimbaud / bel insensé / paumé des crépuscules urbains, écrit-il comme un encens dans une sphère utopique. Entre les solitudes imparfaites et Les hématomes consensuels, APRES LA NUIT / aimer ne suffit pas.