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Fermez les yeux un instant. Sentez palpiter ce souffle de sensualité qui se loge, indiscret, dans les plis froissés d'une soie vaporeuse. Silhouette estompée d'une "ombre qui étire sa chevelure de lune", frémissement gonflé de tendresse de ce bras comparé à "la chaleur tendre d'un châle exquis". Qui est-il "cet homme-oiseau aux yeux noyés de cristaux" ? Homme passionnément aimé ou bien fantasme d'une femme qui offre ses mains "comme un nid" ? dans la magie du silence, pour enlacer de sensibilité vaporeuse, un rêve énigmatique en permission de minuit ? C'est l'heure de la poésie.
Une poésie dédiée à la mémoire de Georges Lair, un sculpteur lyonnais, sur ivoire et sur bois, décédé en 2007. Dans "Sensualités", la poétesse nous parle avec pudeur, impudeur parfois, mais toujours dans le non-dit, simplement suggéré, de ce joyau qui reste éternel : la tendresse.