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John Steinbeck écrivit un jour que son ami Robert Capa savait que " l'on ne peut pas photographier la guerre car elle n'est presque qu'émotion ". Toutefois, poursuivait Steinbeck, " il parvenait à la saisir en photographiant les coulisses. Il pouvait ainsi traduire l'effroi de tout un peuple à travers le visage d'un enfant ". Ce volume rassemble quatre-vingt-dix-huit photographies en noir et blanc, couvrant les événements les plus marquants et les plus tragiques du siècle dernier, de la guerre civile d'Espagne à la Seconde Guerre mondiale, à la naissance de l'Etat d'Israël.
Il offre également une série de portraits de ses amis, célèbres artistes, tels que Ernest Hemingway, William Faulkner, Henri Matisse et Pablo Picasso. Robert Capa est né en 1913 à Budapest ; il s'installe encore jeune à Berlin où il débute sa grande carrière de photojournaliste qui l'amènera à voyager dans le monde entier. En 1947 il fonde la célèbre agence Magnum Photos avec Henri Cartier-Bresson et David Seymour.
Il meurt en 1954 en Indochine, bléssé par une mine antipersonnel alors qu'il couvre la guerre sur le front.
Classique
C'est un ouvrage qui tire son originalité de sa présentation trilingue.
Sinon les photos de Robert CAPA sont toutes des grands classiques du photo reportage, ou du reportage de guerre, comme les quelques photos "ratées" du débarquement à Omaha Beach en 1944, ou les instantanées de la "guerre d'Espagne".
Les photos, toutes connues, sont classées par période et agrémentées de commentaires sur les activités de CAPA à ce moment précis. C'est une biographie illustrée par les reportages.
L'ouvrage se termine en Indochine, où Capa est mort stupidement en marchant sur une mine.
A la vue de ces photos, on comprend pourquoi les photos de Capa ont déclenché tant de vocations dans les années 60 et 70.