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Quand on a 10 ans, l'attrait pour la mort et la douleur ne devrait pas exister. Floriane Arzouni a grandi avec la douleur et l'horreur provoquées par la pédocriminalité. A 10 ans, elle souffre déjà depuis plusieurs années des conséquences psychologiques et physiques de l'agression sexuelle qu'elle a subie, mais dont elle n'a aucun souvenir. A cette époque, la dépression, les tentatives de suicide et le mal-être semblent constituer ses souvenirs les plus marquants, malgré un cadre familial sain et aimant.
Quand, à 15 ans, elle apprend enfin ce qui lui est arrivé ce jour fatidique de sa troisième année, c'est un effondrement, mais aussi une libération : enfin, elle comprend et peut essayer de se reconstruire. Et le chemin pour réapprendre à vivre est aussi long qu'éprouvant... Les médias parlent beaucoup du profil psychologique des agresseurs, mais très rarement du vécu des victimes après les faits : quelles tragédies vivent-elles ? Quelles stratégies mettent-elles en place pour sortir la tête de l'eau et se rétablir, aussi bien physiquement que mentalement ? Ce témoignage nécessaire met en lumière la souffrance, souvent tue et dissimulée pendant des années, des victimes de pédocriminalité, d'agressions sexuelles et de viols, et souffle un vent d'espoir pour "l'après".
