Recherches philosophiques sur les premiers objets des connaissances morales

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Louis de Bonald - Recherches philosophiques sur les premiers objets des connaissances morales.
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Sommaire

  • DE LA PHILOSOPHIE
  • DE L'ORIGINE DU LANGAGE
  • DE L'ORIGINE DE L'ECRITURE
  • DE LA PHYSIOLOGIE
  • DEFINITION DE L'HOMME : UNE INTELLIGENCE SERVIE PAR DES ORGANES
  • DEFINITION DE L'HOMME : UNE MASSE ORGANISEE ET SENSIBLE, QUI REÇOIT L'ESPRIT DE TOUT CE QUI L'ENVIRONNE ET DE SES BESOINS (CATECHISME PHILOSOPHIQUE DE SAINT LAMBERT)
  • DE LA PENSEE
  • DE L'EXPRESSION DES IDEES
  • L'AME N'EST PAS LE RESULTAT DE L'ORGANISATION CORPORELLE
  • DE LA CAUSE PREMIERE

Caractéristiques

  • Date de parution
    17/11/2011
  • Editeur
  • Collection
    Corpus oeuvres de philosophie
  • ISBN
    978-2-36441-002-2
  • EAN
    9782364410022
  • Présentation
    Broché
  • Nb. de pages
    538 pages
  • Poids
    0.658 Kg
  • Dimensions
    13,5 cm × 21,5 cm × 2,8 cm

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À propos de l'auteur

Biographie de Louis de Bonald

Né le 2 octobre 1754 à Millau, après une scolarité passée au collège des Oratoriens de Juilly, Louis de Bonald servira comme mousquetaire, avant que ce corps ne soit supprimé en 1776 par Louis XVI. Il reviendra alors sur ses terres et deviendra maire de Millau en 1785. Comme beaucoup d'intellectuels et lettrés européens Bonald sera tout d'abord partisan de la Révolution française, puis opposant farouche.
Ses nouveaux concitoyens lui remirent une couronne civique pour ses prises de position en faveur de la Révolution ; réélu maire de Millau en février 1790 il sera par la suite élu membre de l'Assemblée du département de l'Aveyron, dont il sera président. Le revirement de Bonald fut sans doute déclenché par le sort réservé à l'Église catholique, tant par la Constitution Civile du clergé que la mise en vente de ses biens.
Bonald ne peut accepter de voir l'Église passer d'une situation où elle est le garant du politique à une situation où le politique, désacralisé et débridé, lui dicterait sa conduite. Au-delà de ce renversement de principe il craint la naissance d'une nouvelle forme d'intolérance politique et religieuse. Il démissionna de toutes ses fonctions le 31 janvier 1791 et préféra subir le sort des émigrés de la Contre-Révolution en fuyant à Heidelberg, non loin de "l'armée des émigrés" et du Prince de Condé.
C'est pendant cet exil qu'il décidera (nourri des ouvrages de Tacite et de Bossuet) de s'adonner à l'écriture et de méditer le rapport du pouvoir temporel au pouvoir spirituel : cette réflexion aboutit à la Théorie du pouvoir politique et religieux imprimée à Constance en 1796. Il réapparaît publiquement en France en 1818, après le coup d'État du 18 brumaire, bien qu'il fût de retour à Paris - dans la clandestinité - depuis 1797.
Il collabora avec Fontanes au Mercure de France. Depuis la publication de son premier livre, il avait écrit plusieurs ouvrages : Théorie de l'éducation sociale (1796), Essai ana-lytique sur les lois naturelles de l'ordre social (1800), Du Divorce considéré au XIXe siècle (1801), Législation primitive (1802). Ses oeuvres sont souvent comparées à celles de Chateaubriand - beaucoup plus connu que lui : bien qu'entretenant de bons rapports avec l'auteur du Génie du Christianisme, il décrira ce dernier comme "un alter ego sucré".
De retour sur ses terres, il continue de publier des études dans le Mercure de France et dans le Journal des Débats. Son article "Réflexions philosophiques sur la tolérance des opinions" paru en 1806 lui vaudra l'hostilité de Fouché. C'est Fontanes, directeur du Mercure de France, qui dut plaider la cause de Bonald auprès de Napoléon. Mais ses démêlés avec l'empereur ne s'arrêtèrent pas là. Napoléon lui proposa de faire réimprimer la Théorie du pouvoir politique et religieux à la condition de retirer le nom du roi et de modifier le contenu à la convenance du nouveau souverain des Français, ce que Bonald refusa.
Dans les mois qui suivirent, en 1807, Napoléon lui offrit de prendre la direction de la rédaction du Journal de l'Empire et le poste de Conseiller de l'Université, créé en 1806 pour régir l'enseignement. Il déclina les deux, n'ayant que du mépris pour un journal sous tutelle impériale et pour la coquille vide qu'était devenue, à ses yeux, l'Université sous le règne de Napoléon. Fontanes dut une nouvelle fois intervenir, en pressant Bonald d'accepter (ce qu'il fera en 1810) le poste au Conseil de l'Université.
Ses prises de positions et sa défense de la monarchie lui vaudront le prestige et la reconnaissance du nouveau régime : à la Restauration, il revient sur la scène politique. Il est créé Chevalier de Saint-Louis, ordre royal et militaire mis en place par Louis XIV. Pendant l'épisode des Cent-Jours, il siège au Conseil Royal de l'Instruction publique. Député de l'Aveyron en 1815, il s'illustre dans sa lutte contre la loi sur le divorce et contre le centralisme administratif et budgétaire, trop proche du jacobinisme et du terrorisme révolutionnaire.
Il plaide en faveur de la liberté et de l'autonomie des communes et des départements. Il parvient à faire voter et appliquer ce qui sera appelé la "loi Bonald" (annulée en 1884) qui supprime l'institution révolutionnaire du divorce. Nommé académicien en 1816 par le comte de Vaublanc, il y occupa le fauteuil de Cambacérès. A partir de 1818, il prit part, avec Chateaubriand, Villèle et Lamennais, à la rédaction du périodique Le Conservateur qui perdura jusqu'en 1820.
Il fut candidat à la présidence de la Chambre en 1823, sans parvenir à ses fins, mais fut nommé pair de France - titre auquel il renonça après les Trois Glorieuses et la chute de Charles X. Son refus de prêter serment à Louis-Philippe consacra la fin de sa vie politique. Il mourut en 1840.

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