Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
La classe sociale a constitué, durant les années soixante et soixante-dix, un concept pivot des sciences sociales. Sa dépendance à la théorie marxiste...
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Livré chez vous entre le 27 septembre et le 1 octobre
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Résumé
La classe sociale a constitué, durant les années soixante et soixante-dix, un concept pivot des sciences sociales. Sa dépendance à la théorie marxiste explique qu'elle ait subi deux assauts conjoints : une perte de pertinence résultant de l'évolution des formes productives et une critique sociale liée à l'avancée des processus d'individuation. Les travaux d'Anthony Giddens sur la " troisième voie " britannique et d'Ulrick Beck sur " la société du risque " témoignent de cet abandon du concept de classe sociale comme paradigme explicatif des sociétés contemporaines. Pourtant, la recomposition des systèmes productifs et d'échanges accentue les clivages sociaux en renforçant les inégalités à un degré inimaginable voici seulement quelques années. Les élections présidentielles et législatives de 2001 en France ont sonné comme un rappel à l'ordre à cet égard et forcé nombre de sociologues et de politistes à sortir de leur amnésie et à réinvestir la question des effets de ces clivages sociaux renforcés. Doit-on, dès lors, avaliser ce tournant théorique et prononcer la fin des sociétés de classes ? C'est à cette question que répondent les auteurs de cet ouvrage. De l'ensemble de leurs contributions, il ressort qu'il serait prématuré de répondre par l'affirmative. Si la division sociale de classe fut longtemps réduite à l'affrontement entre patronat et classe ouvrière, elle rend difficilement compte de la situation contemporaine où la productivité sociale se ramifie, essaime dans les réseaux de sous-traitance, dans les services immatériels, rendant moins lisibles les lieux de pouvoir et les sources de conflits. Une meilleure compréhension des nouvelles formes de stratification et de domination pourrait permettre une relance des questionnements sur la conflictualité, la démocratie et la citoyenneté dont nos sociétés, et leur science de référence, semblaient s'être pour un moment coupées.
Sommaire
Que reste-t-il des classes sociales dans le travail sociologique ?
Sur l'hypothèse des sociétés sans classes
Classe sociale, subjectivité et individualisme
Stratification sociale des sociétés contemporaines