Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
Les lecteurs de La Boîte en os (portée aux nues par Cocteau, Mac Orlan et quelques mal-pensants inspirés) ignoraient qu'avant de donner son chef-d'œuvre...
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Les lecteurs de La Boîte en os (portée aux nues par Cocteau, Mac Orlan et quelques mal-pensants inspirés) ignoraient qu'avant de donner son chef-d'œuvre Antoinette Peské (1904-1985) avait écrit, sur le conseil d'Apollinaire, un roman qu'elle achèvera l'année de ses dix-huit ans. C'est ce texte inconnu qu'on met ici au jour-où se révèle une sœur inattendue d'Emily Brontë. Une jeune Française sans le son trouve au sortir du collège une place d'institutrice dans lui manoir anglais et se laisse entraîner à des sentiments qui ne sont peut-être pas encore de son âge. les maîtres les de l'endroit, une jeune femme triste et son Irlandais d'époux qui tourne entre ces murs lugubres connote un fauve en cage, ne se parlent plias. Leur fille, gamine encore, confiée aux soins de la tendre Frenchie, ne vit due par et pour la haine qu'elle porte à son père. Et voilà que la jeune étrangère. d'une confidence à l'autre, va être conduite à jouer entre ces personnages un rôle décisif, mortel peut-être... Sur ce thème scabreux, traité dans une tonalité étrange - à la fois pudique et sauvage -. Antoinette Peské construit un récit des plus dérangeants. On a. bizarrement, l'impression de lire lui texte " étranger " - mais étranger à quoi ? Comme si la romancière, dès ce premier essai, avait voulu s'affranchir de tout modèle.