Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
" Il y a deux façons d'avoir beaucoup d'enfants : soit d'un père unique - et alors il faut espérer qu'il va " assurer " -, soit de plusieurs, et dans...
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" Il y a deux façons d'avoir beaucoup d'enfants : soit d'un père unique - et alors il faut espérer qu'il va " assurer " -, soit de plusieurs, et dans ce cas les obligations seront réparties. Simpliste, direz-vous. Et un peu tiré par les cheveux ? En tout cas bien éloigné du schéma traditionnel ! Sans vouloir passer pour une pionnière, j'ai l'impression d'être en avance sur mon époque. Beaucoup de gens autour de moi, monogames fervents, ne partagent ni ma manière de vivre ni ma manière d'appréhender les situations, et en même temps m'admirent et me trouvent courageuse. Pour d'autres, je fais figure d'extraterrestre ! " Avec son éducation plutôt conventionnelle, Sylvie Benoit aurait pu accepter sans trop ciller les codes d'une société encore dominée par les valeurs phallocratiques. Mais, trop libre, la jeune femme a choisi de mettre un coup de pied vigoureux dans la fourmilière patriarcale, en adoptant un style de vie atypique. Témoignage ardent sur les joies et peines de la recomposition familiale et hymne à la féminité et à l'amour, en particulier à celui qu'elle porte à ses quatre enfants conçus avec quatre hommes différents, l'ouvrage de Sylvie Benoit est aussi un manifeste pour une maternité libérée.