Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
" Tous les mercredis, au printemps de 1917, Guillaume Apollinaire vers six heures du soir, attendait ses amis, au café de Flore, voisin de son logis....
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" Tous les mercredis, au printemps de 1917, Guillaume Apollinaire vers six heures du soir, attendait ses amis, au café de Flore, voisin de son logis. Blaise Cendrars " s'amenait " (c'est le moins que l'on puisse dire) régulièrement. Je me souviens des visages de Max Jacob, de Raoul Dufy, de Carco, d'André Breton et de quelques fantômes dont il vaut mieux oublier les noms. Le café de Flore n'était pas à cette époque aussi célèbre que de nos jours. On pouvait y respirer, y parler sans crier. Une atmosphère provinciale. Remy de Gourmont y venait lire les journaux. Blaise Cendrars, le feutre en bataille, le mégot à la bouche ne paraissait pas tellement content. "