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Cet essai est une réflexion exhaustive sur les rapports entre médias et pouvoirs (politique, religieux et économique) au Sénégal. Le pays ayant vécu, depuis fin l'indépendance en 1960, sous le régime du parti unique où seuls les médias d'Etat aux ordres avaient le monopole de l'information, cet état de choses change avec le quadripartisme initié en 1974 par Léopold Sédar Senghor, entraînant un pluralisme médiatique qui met au grand jour la connivence entre médias d'Etat et pouvoirs politique, religieux et économique.
L'alternance, pour la première fois démocratique en 2000 dans l'histoire du Sénégal, aboutit à l'explosion de médias privés comme de partis politiques (plus de 250). L'opposition et le pouvoir "libéral" d'Abdoulaye Wade eurent du mal à se plier à cette nouvelle donne, le pape du "SOPI" (changement en wolof) foulant aux pieds les principes démocratiques dont il se réclamait. Cependant. l'auteur n'a pas voulu circonscrire sa réflexion uniquement sur le Sénégal.
Celle-ci embrasse sept pays emblématiques du continent où journalistes et médias vivent dans la précarité : Nigéria, RDC (République démocratique du Congo), l'Erythrée, l'Ethiopie, la Gambie, la Tunisie de Ben Ali d'avant la "Révolution des Jasmins" et l'Algérie des années 1990. La relation pouvoirs-médias dans les pays dits "démocratiques" n'est pas non plus passée sous silence car elle n'est pas dénuée de reproches.