Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
Le soignant face au soigné : cette rencontre est celle d'un moi qui souffre et d'un moi qui soigne et prétend aider. Mais ce moi soignant est inévitablement...
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Livré chez vous entre le 8 octobre et le 22 octobre
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Résumé
Le soignant face au soigné : cette rencontre est celle d'un moi qui souffre et d'un moi qui soigne et prétend aider. Mais ce moi soignant est inévitablement tenté, quoiqu'il en pense, de satisfaire aussi ses intérêts propres (des intérêts qui souvent ne lui sont pas du tout apparents). Cependant, cette personne soignante a aussi la possibilité de contribuer par elle-même à la restauration de l'intégrité du soigné dont l'atteinte est à trouver au cœur de la souffrance. Ne nous y trompons pas, l'auteur, médecin lui-même, part néanmoins du constat indéniable de l'efficacité soignante du nécessaire respect, de la compassion et d'une forme d'amour. Un autre objectif de cette rencontre est de prendre des décisions techniques propres à réduire la souffrance du soigné, tout en lui restituant le maximum d'autonomie dont il souhaite disposer. Une autonomie qui va beaucoup plus loin qu'on ne l'envisage habituellement. Un moyen pour le soignant de se prémunir contre l'habituelle mutation du savoir en pouvoir sur le soigné.
Il ne s'agit pas d'autre chose pour l'auteur que de contribuer à la réalisation d'une médecine véritablement soignante, attachée non pas seulement à réparer des mécaniques biologiques mais à soulager des hommes concrets qui souffrent. Alain Froment se place au carrefour d'une position épistémologique rigoureuse (qui fait encore défaut dans la formation médicale actuelle) et d'une approche tenant compte des besoins spécifiquement humains (grande oubliée de la médecine institutionnalisée). Parfois opposé au courant purement biomédical aujourd'hui dominant il en intègre néanmoins toute la partie valable.