Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
Les textes présentés ici ont pour thème commun les énigmes du sentiment amoureux. Issus des Nouvelles romaines publiées en 1954, L'Intermédiaire...
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Les textes présentés ici ont pour thème commun les énigmes du sentiment amoureux. Issus des Nouvelles romaines publiées en 1954, L'Intermédiaire et L'Infirmière campent deux femmes qui, au désir "normal" d'un homme, semblent préférer des situations ou des relations ambiguës. Mais la fascination qu'elles exercent sur leurs amoureux éconduits n'en dit-elle pas aussi long sur les fantasmes inavoués de ces derniers.
Ce qui éloigne Emilie de son mari dans Le Mépris (1954) est d'un autre ordre : c'est ici le devenir social de l'homme, assujetti à l'argent au point de se renier lui-même. L'inexplicable mépris d'Emilie reflète le dégoût de soi-même qui s'est secrètement emparé du narrateur.
Avec L'Ennui (1960), le romancier se souvient de Sartre et de Camus pour explorer la perte de contact entre son personnage, un peintre non-figuratif, et la réalité. Aux yeux de l'écrivain, l'ébranlement des valeurs traditionnelles par les guerres et les monstruosités de notre siècle a laissé l'homme dans un monde "obscur, indéchiffrable". Ou même, pis encore, inexistant". L'incapacité du narrateur à s'éprendre de l'indifférente et docile Cécilia le mène aux confins de la perversion - voyeurisme ou sadisme - ultime tentative de créer un lien.